Collection de Richard Hoffmann, ancien du SIS de Genève

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Article paru dans le 24 Heures du 10.02.2006 - Par Thierry Mertenat

Trente-deux ans de service et une passion encore intacte »portrait
Après trente-deux ans passés au Service d'incendie et de secours, Richard Hoffman est au seuil de la retraite. L'occasion de découvrir une personnalité hors normes. Ses amis fidèles l'appellent le «musée de Vésenaz». Il ne figure pas dans l'agenda culturel de la ville. Ses heures d'ouverture sont encore confidentielles et la prestation du guide reste privée et amicale. Il se nomme Richard Hoffmann, est âgé de 57 ans dont 32 passés au Service d'incendie et de secours. Il accueille son visiteur du soir avec un large sourire, avant de l'emmener découvrir sa muséographie en sous-sol. L'antichambre conduisant tout droit au paradis des pompiers, c'est ici. On y accède par un escalier coupe-gorge aux murs en pierre recouverts de médailles, d'épaulettes, de badges et de pucelles provenant de différents corps de sapeurs professionnels. Alignées au cordeau, les pièces exposées se partagent l'espace avec une rigueur de parade. Mais le vrai défilé est à venir. Sur les rayons d'étagères en bois, 147 casques, dûment répertoriés, illuminent le plus beau des feux de cave. Ils ont été portés dans les capitales du monde entier, de Paris à Pékin, de Montréal à New York. Du laiton napoléonien au cuir bouilli américain, l'histoire de la profession se raconte à travers l'évolution des matériaux, des couleurs et des décorations. On écouterait des heures le premier lieutenant Hoffmann légender à haute voix des pièces uniques dont il reconnaît avoir de la peine à se séparer.«La direction de la Sécurité civile à Bernex m'a demandé un jour un prêt pour le présenter dans une vitrine du hall d'entrée. J'ai bien sûr accepté mais, après quatre mois, j'ai trouvé le temps long.»

Du mazout au gaz pour gagner de la place
La place est aujourd'hui l'un des principaux soucis de l'homme à la voix chaleureuse. Pour en gagner, il a été jusqu'à changer la manière de se chauffer.«Je suis passé au gaz il y a quelques années, ce qui m'a permis de récupérer le volume libéré par la citerne à mazout.» Richard Hoffmann aura dès la semaine prochaine plus de temps pour aller faire du troc dans le Jura ou ailleurs. A la fin du week-end, il prendra congé de ses collègues de la centrale d'alarme, laissera en caserne sa voiture de fonction avant de rentrer chez lui par les quais. Entré au SIS en 1974, il deviendra officier de transmission après avoir été pendant huit ans dans les équipes d'intervention. [...]

Si quelqu'un a des photos....

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et ben faut l´inviter a nous rejoindre