Suite à l'article paru dans le 24 Heures du 26.05.05 concernant le MPSR ( http://www.swiss-firefighters.ch/module ... =0&thold=0 )
REPONSE DU JOURNAL MPSR (paru sur mpsr.ch)
Mesdames et messieurs les sapeurs-pompiers professionnels et volontaires de Suisse romande,
chères lectrices et chers lecteurs,
Un récent article paru dans le journal 24 HEURES à l'initiative du cdt CACHIN, chef du SSI de Lausanne, pourrait susciter un trouble parmi vous quant à notre revue et à notre site. Il convenait que notre rédaction mette les choses au point et rappelle certaines vérités que le cdt CACHIN avait oublié de relater au journaliste qu'il avait interpellé.
Il convient d'abord de rappeler que MPSR.CH et le MAGAZINE DES SAPEURS-POMPIERS DE SUISSE ROMANDE sont des moyens de communications dont le contenu informatif est sélectionné par des pompiers et destiné au monde des sapeurs-pompiers de Suisse romande.
La société chargée de l'édition de ces supports est une entreprise commerciale, qui peut remplir sa tâche éditoriale grâce à de la prospection publicitaire. Le chiffre d'affaires réalisé par notre société permet bien sûr d'éditer et de diffuser ces moyens de communication, mais aussi de poursuivre un but économique, qui est si possible de réaliser un bénéfice.
Le Cdt CACHIN avait interpellé 24 HEURES au nom de la défense de l'esprit pompier, en se plaignant du fait qu'une société commerciale comme la nôtre puisse gagner sa vie en utilisant le mot POMPIER. Malheureusement, le Cdt CACHIN avait oublié de dire à ce journal que depuis 1997 il édite lui aussi une revue, avec les insignes officiels du SSI de Lausanne, et qu'il avait affermé la recherche d'annonces publicitaires à une société genevoise, concurrente de la nôtre.
MPSR.CH n'aime pas les donneurs de leçons. Le Cdt CACHIN a le droit de vouloir maximiser les bénéfices de la société qu'il a mandatée en essayant d'éjecter un concurrent du marché publicitaire vaudois. La méthode utilisée consistant à reprocher à notre société une activité exercée de la même façon par une société que le Cdt CACHIN a mandatée officiellement semble contraire au fair-play de l'esprit pompier. Nous n'en dirons pas plus.
Plutôt que de perdre notre temps en vaines querelles et récriminations, notre société a proposé à la Municipalité de Lausanne de reprendre l'exploitation de la publicité de la revue officielle du SSI. Comme apparemment notre concurrent mandaté par le Cdt CACHIN ne semble verser aucune redevance à la Ville de Lausanne pour pourvoir exercer son activité lucrative, notre société a proposé de reverser une partie de son chiffre d'affaires à un fonds à créer, qui serait géré par la Ville de Lausanne, et dont les produits seraient utilisés exclusivement en faveur de pompiers blessé ou devenus invalides dans l'exercice de leur fonction.
MPSR.CH se fera un plaisir de tenir informé son fidèle lectorat des nouveaux développements que notre proposition suscitera.
Texte de la lettre adressée à la VILLE DE LAUSANNE, Direction de la Sécurité Publique
Concerne: MPSR.CH
Messieurs,
Je me permets de vous écrire, afin d'attirer votre attention sur un problème concernant notre société et pour vous faire une offre commerciale.
Je joins en annexe la copie d'un article paru ce jour dans le journal 24 HEURES, qui a été suscité par le cdt CACHIN, chef des Sapeurs-Pompiers de votre Ville. Celui-ci a présenté défavorablement les prestations commerciales de notre société auprès du journaliste, en faisant valoir qu'il était contraire à l'éthique des sapeurs-pompiers qu'une société commerciale gagne de l'argent en faisant référence à sa profession.
Le problème est que le cdt CACHIN avait oublié de dire à ce journaliste, ce dont je l'ai informé, que la SSI avait officiellement mandaté une société concurrente de la nôtre, ACS SA à Genève, pour faire exactement le même travail que le nôtre, soit publier une revue destinée aux pompiers au moyen d'insertions publicitaires !
J'apprends également à la lecture de cet article que le cdt CACHIN aurait gratuitement concédé le fermage publicitaire de sa revue "officielle" à ce concurrent, alors que cette société doit réaliser un chiffre d'affaires de plusieurs centaines de milliers de francs, compte tenu de la masse publicitaire qu'elle renferme. L'affirmation du cdt CACHIN dans cet article que l'argent récolté n'a servi qu'à payer les frais de publication est donc fausse, peut-être d'ailleurs parce qu'il ignore comment fonctionne le marché publicitaire.
Pour cette raison, je me permets de vous faire l'offre suivante. TARALEX SA serait intéressée à reprendre le fermage publicitaire officiel de la Revue de votre département, en fournissant les mêmes prestations que notre concurrent, mais en plus en versant une redevance calculée selon des modalités à négocier. La redevance pourrait être payée à la Municipalité ou mieux, pourrait servir à alimenter un fonds de secours en faveur des pompiers blessés, devenus invalides ou décédés dans l'exercice de leurs fonctions et que la Municipalité pourrait gérer.
Je joins en annexe la copie du numéro 2 du magazine MPSR et vous invite à visiter notre site INTERNET à
http://www.mpsr.ch.
Dans l'attente de votre réponse, nous vous prions d'agréer, Messieurs, l'expression de nos sentiments distingués.
TARALEX SA
T. Ulmann, administrateur
Copie: M. WALTHER, journal 24 HEURES
Cdt CACHIN
Texte de l'article paru sur le site de 24 Heures le 26/05/05.
Le commandant des pompiers voit rouge
«J’ai la garantie que la Fédération suisse des pompiers va mettre en garde la direction du magazine. A Lausanne, on pourrait porter plainte», annonce Jean-François Cachin.
Le commandant des sapeurs-pompiers de la capitale vaudoise, Jean-François Cachin, met le feu aux poudres. Il voit d'un mauvais œil le fait qu'un magazine publicitaire fasse de l'argent sur le nom de la profession.
Tout le monde aux abris! Le commandant des sapeurs-pompiers se fâche tout rouge et menace de porter plainte. L'objet de sa colère? Le dernier numéro du Magazine des pompiers de Suisse romande . Le magazine papier glacé, imprimé à 2000 exemplaires par une société genevoise, démarche dans toute la Suisse romande. Prix d'une page de pub: 3200 francs. «Tant que nous aurons des lecteurs, nous continuerons», affirme son directeur de publication, Thierry Ulmann.
Ce qui gêne le commandant des pompiers lausannois, c'est l'amalgame possible entre les corps officiels des soldats du feu et ce périodique, qui ne cache pas qu'il est là pour encaisser de la pub. «Les démarcheurs publicitaires jouent sur les mots et les gens nous appellent pour nous demander des explications», souligne le commandant Cachin. Qui se fait fort d'avoir le soutien de tous ses collègues romands, avec qui il s'est entretenu avant-hier.
Au siège du magazine, le publicitaire sait au moins une chose, la direction du vent de la colère qui souffle depuis Lausanne. Après, les explications deviennent plus floues. Le directeur ne sait pas pourquoi les logos de la Tribune de Genève, du Matin et de 24 heures figurent sur le site internet de son journal. «C'est pour faire plaisir à la presse, car beaucoup d'informations proviennent de ces quotidiens.» Pendant qu'il s'explique, les logos des quotidiens d'Edipresse quittent le site en urgence. Enfin, le recyclage d'un scoop 2004 de 24 heures sur les pompiers lausannois en dossier anonyme laisse le directeur perplexe. «Il faut comprendre: notre journal est fait par des pompiers pour des pompiers.» Les deux hommes ne parlent vraiment pas le même langage. Fric ou éthique?
Sortant sa botte secrète, le directeur du magazine brandit une facture de publicité pour la plaquette 2003 des sapeurs-pompiers de Lausanne. «Les tarifs de mon magazine sont moins chers que ceux du commandant Cachin quand il fait une plaquette. Je suis donc moins cher que mon concurrent», balance Thierry Ulmann. Le chef des pompiers de Lausanne, lui, précise qu'il n'a jamais vu la couleur de cet argent. Argent qui n'a servi qu'à payer les frais de publication.
Le magazine des pompiers de Suisse Romande