C'est clair que comme je l'ai dis dans un autre post, personnellement, je ne peux pas me lever deux ou trois fois dans un nuit et aller bosser le lendemain.
Mon patron n'accepterait pas que je ne soit pas productif sur du long terme et tôt ou tard, je me ferai licencier.
Je pense que le problème de pompier 21, c'est que c'est une réforme lancée par des pompiers volontaires qui n'ont pas eu l'opportunité de rentrer au SIS.
Mais toutes les communes ne sont pas d'accords avec cette réforme. Il faut comprendre que dans certaines communes, les pompiers volontaires sont paysans, agriculteurs, viticulteurs et qu'ils ne peuvent pas et ne veulent pas passer leurs nuits et leurs week-ends à pomper de la flotte.
Du coup, je perçois la réaction de M. Chobaz (président de l'ACG) comme celle d'un enfant gâté à qui l'on enlève son jouet.
Aller dire à un père de famille, en pleine période hivernale, qu'il ne peut pas aller skier avec ses enfants et sa femme, parce qu'il doit rester chez lui pour assurer le piquet.
Je pense qu'une fois ça va, deux fois ça devient lourd, mais qu'au bout de quelques années, ce père de famille va démissionner. Il va quitter une passion parce qu'il ne peut plus l'assumer, parce qu'il ne comprend pas pourquoi ce ne sont pas les pros, qui sont en caserne et payés, qui font ce boulot.
Il faut être réaliste, cette réforme est tout, sauf logique. Les communes les moins extrêmistes s'en rendent compte déjà maintenant et elles tirent le frein à main.
Il faudrait que certaines compagnies de volontaires admettent que leur mission doit rester du volontariat. Que leur formation n'est pas complète, n'est pas adéquate.
Voilà, je pense avoir dit ce que j'en pensais.