Le gros coup de stress, je l'ai eu au moment ou le Bip a sonner, je venais de discuter avec mon fils de 7 ans sur ce qu'il devrait faire si ça sonnait, et voilà qu'il devait se conduire comme un grand garçon. La panique a surtout été à ce niveau là, avait-il bien tout capté, comment allait-il gérer ça. Sa grande soeur étant en vacance. J'ai filé au pas de course au local, heureusement pour moi, il est à 30m à pied depuis chez moi
A partir du moment où j'ai sauté dans le camion, le stress s'est atténué, à ce moment je refaisais dans ma tête, l'ouverture de la BH, les points du machiniste, les contrôles PR puisque j'ai été intégrée cette année, bref j'ai revu tout ça en boucle mais je n'avais pas peur, ni le coeur qui battait particulièrement fort d'ailleur. Au saut du camion, le commandant m'a nommée hydrantier et à part le fait que je me suis enervée un peu de ne pas trouver de réduction là ou j'avais trouvé la clé d'hydrante, je n'ai plus rien vu passer du temp depuis ce moment là. J'ai appelé mon fils dès que ça s'est calmé un peu, il avait finalement été pris en charge par mes beaux-parents, il s'inquiétait beaucoup et avait peur que je sois brûlée. A son retour dimanche, on l'a emmené voir le lieu de l'intervention et je lui ai expliquer où je me trouvais et ce que j'ais fait tout au long du sinistre. Il a compris qu'on était pas des cowboys et qu'on avait un commandant qui faisait attention à nous, il peut biensûr y avoir des accidents mais on fait attention.
Mon stress comme tu dis s'est donc plutôt situé au niveau de ma famille que je laissais derrière moi, mais durant l'intervention j'étais sereine. Il faut dire qu'il y a une excellente ambiance entre bon nombre d'entre nous et bien que je sois une femme, beaucoup me font confiance et je crois que ça me décharge aussi de ce stress de devoir bien faire, mieux faire, savoir faire, etc etc etc je ne me sens pas obligée de prouver ce que je vaux et c'est bien ainsi car je me concentre vraiment sur ce que je fais sans me sentir surveillée.