lun. 15 oct. 2007
Bonjour à tous,
Comme déjà dit précédemment, il est souhaitable de ne pas apporter de jugements sur des interventions faites par d'autres sans connaître les tenants et les aboutissants ni même sans avoir été sur place : là, je crois que nous sommes tous d'accord avec cela...
Je souhaite juste apporter quelques précisions par rapport à ce qu'a dit Bo-tox.
En règle générale, il est juste d’affirmer qu'une équipe ne se sépare jamais. Par rapport à cette règle, on peut alors dire qu'une erreur a été commise durant l'intervention citée plus haut...
Mais, et là je joue l'avocat du diable, posons-nous juste quelques questions :
1 : dans quel état était la personne malheureusement décédée par la suite lorsque son équipier l'a laissée ?
2 : quelle était la réserve en air de la personne qui est ressortie seule ?
3 : quel était l'état physique de la personne qui est ressortie ?
Aucun élément des articles ne peuvent nous permettre de répondre à ces questions. Et c'est justement en se posant ces questions, et suivant les réponses que l'on peut y apporter, que nous n'avons pas le droit de dire qu'il y a eu faute grave.
Je m'explique :
Si le porteur tombé était blessé ou évanoui, le second blessé aussi et en plus avec une réserve d'air qui impose la sortie, je me dis que le deuxième a bien fait de sortir sans quoi il aurait aussi péri dans les flammes : la règle qui dit que nous ne devons pas séparer un binôme ne doit alors plus être suivie...
D’autres questions peuvent être posées et d’autres réponses ou cas de figure pourraient alors expliquer la décision prise par le deuxième porteur…
Certes, ce que je dis ne sont que suppositions (excuse-moi rouge pour ces blabla inutiles), mais c'est une façon comme une autre de faire comprendre que nous ne pouvons et ne devons apporter des jugements (surtout aussi graves) sans réellement savoir ce qui s'est passé.
Nous ne pouvons donc, dans ce cas comme dans bien d’autres, que constater qu’un pompier est mort en tentant de faire son job : face à un tel drame, essayons d’en tirer des leçons afin d’apprendre et de former nos hommes toujours mieux pour que de tels drames se reproduisent le moins souvent possible…
Bonne cogitation
Greg.